Mon blog, en gros, pour ceux qui ont la flemme de lire le reste.

Stéréotype inutile d'une vie sans remous. Portrait caustique d'une post-adolescente niaise et attardée. Bonjour, j'ai 20 ans et je suis conne. Mais, dieu merci, je ne suis pas encore amoureuse, malgré ce que j'écris (parfois).

Ceci est mon hommage aux hommes dotés de l'honneur d'être ou d'avoir été aimé de moi. Ceci est un hommage à ma solitude.

mardi 31 janvier 2012

Savoir dire non, c'est aussi du plaisir. (pas souvent partagé)



Coucher avec toi, c'est accepter d'être ta pute. Accepter d'être celle que tu touches, celle que tu prends pour ton objet de plaisir le temps d'une nuit, puis d'être celle que tu oublies et dont tu parles comme d'une expérience parmi tant d'autres à tes amis. Je ne veux pas être ce numéro, cette fille remplaçable qui n'est qu'une étape dans ta vie de mâle, cette femelle que tu as pu posséder en un claquement de doigt puis oublier tout aussi simplement. 
Je ne veux pas être cette fille que tu mets dans ton lit comme tant d'autres, et qui ne compte pas pour toi, que tu ne respectes même pas quand tu l'honores, qui n'est pas différente des autres à tes yeux mais que tu as eu le bonheur de croiser sur ta route au bon moment. Je ne veux pas être cette amante qui n'est même pas aimée de l'homme qu'elle prend, qui n'est pas la petite amie, mais une fille qui comble un manque, un vide, une envie, et qui n'est même pas digne d'être une amie. Je refuse d'être cette fille que tu juges et que tu notes, dont tu te moqueras auprès de tes amis en disant qu'elle était "bonne" ou pas, cette fille dont la vie t'importe peu et sur laquelle tu ne te retourneras plus une fois que tu l'auras eue. Je vais t'apprendre qui je suis. Je vais t'apprendre à désirer des femmes. Tu ne m'auras jamais, AB. Je vengerais toutes ces filles dont tu as sali la mémoire et souillé le nom, sans plus te souvenir de qui elles étaient.  

La vie de femme est un combat permanent, un choix continuel entre le désir de céder à la tentation et celui de s'épargner bien des souffrances. Dieu qu'il est difficile d'être femme et raisonnable en même temps.

jeudi 26 janvier 2012

Hey, mais qu'est-ce qui se met à changer en moi, là, d'un coup ?
T'as vu comme je te parle ? 
Ben ouais. 

J'deviens une fille bien, mec. Même le mal que tu m'as fait ne parvient pas à gommer ce que je suis réellement. J'vais gagner toutes les guerres qui m'attendent. Je ne me laisserai faire par personne au monde. Et si je tombe sérieusement amoureuse, ce qui ne manquera pas d'arriver, je tâcherai de ne jamais oublier à quel point je suis libre. Plus libre que toutes les femmes au monde réunies. Mon esprit guide souvent ma route, j'ai cette chance de savoir m'en servir. Mais seul mon coeur me donne une longueur d'avance sur les autres, parce qu'il m'inspire la joie de vivre, l'envie d'avancer sans avoir l'impression de porter un lourd fardeau sur les épaules, parce qu'il me montre que la vie à un but, et que nous ne sommes sur terre que pour aimer, pour partager tout ce que nous sommes, pour donner une voix à tout ce qui sommeille au plus profond de nous même : nous devons vivre pour aimer, il y aura bien peu d'élus, mais plus je suis déçue de ne pas rencontrer les gens que je dois aimer, plus je suis convaincue qu'il en existe bel et bien, qu'il y a sur terre quelqu'un qui attend mon amour et saura me le rendre, quelqu'un dont je n'aurais pas besoin de corriger sans cesse les erreurs. 
Comme je le disais, mon unique avantage, est d'avoir compris que tout se joue par le coeur, l'amour que l'on donne et que l'on reçoit sera toujours la plus grande force à gagner dans ce monde. Et je suis probablement l'une des plus chanceuses de cette terre, car moi, je suis aimée comme personne. 

mercredi 18 janvier 2012

Et elle ne peut en parler à personne. Tout le monde s'en fout. Si ça marche pas, ça les rend heureux. "Bien fait pour elle, elle n'avait qu'à pas s'emballer".

J'ai envie de parler de toi. J'ai envie de crier à la terre entière ma colère d'être invisible, de n'être pas une personne digne de toi, de ne même pas susciter l'intérêt ou l'amitié que tu éprouves pour cette autre fille. Non, je n'irai pas jusqu'à dire que tu es l'homme de ma vie, à quoi bon s'emballer et dire des bêtises ? Tant d'inconnus m'idolâtrent, me voient si parfaite, si brillante, et je me vois réduite à supplier le ciel de m'offrir un regard de toi. Pourquoi ne vois-tu pas toutes les qualités que les autres me trouvent ? Jusqu'à maintenant, j'ai été patiente. Je n'y arrive plus. J'ai envie de te plaire, de te séduire, j'y pense tout le temps, dès que je croise ton sourire jusqu'au moment où je te quitte.

Plus je deviens invisible pour toi, plus tu envahis mon champ de vision affectif.
Je veux te plaire, A.B., te plaire comme tu me plais. Que faut-il faire pour cela ?

lundi 16 janvier 2012

Mesdames, messieurs, n'ayant pas peur de les aimer encore, ceux que vous avez perdus.
Personne ne vous en voudra.
[Personne ne le saura]

mercredi 28 décembre 2011

J'aurais aimé que personne ne rattrape Little. J'aurais aimé qu'elle saute. Little n'a jamais eu d'amis. Elle n'en aura jamais.

Little est accroupie sur la moquette, adossée à l'angle que forment les murs au fond du couloir. Elle a encore fait une bêtise. 
Elle a écrit une lettre d'adieu et n'a pas osé la lire à sa mère. Elle l'avait simplement avoué à Sabrina, qui a voulu la protéger en dévoilant son secret. Alors Maman est rentrée et elle a réclamé à aider sa fille. Et sa fille a dit Non. Alors Maman s'est mise en colère, elle a dit Puisque tu seras morte bientôt, je peux reprendre cet arbre en porcelaine, cet arbre qui symbolisait notre amour. On ne sait plus se parler Clémence. Dois-ton encore vivre sous le même toit ? Retourne chez ton père, puisque c'est lui que tu aimes. 
Maman hurlait et Little mettait ses mains devant ses yeux et protégeait son visage, tandis que les éclats de l'arbre en porcelaine brisé contre le sol pénétraient les chairs de ses jambes repliées contre sa poitrine. 
Je me souviens de Little levant les yeux vers le ciel et ne trouvant que la pluie des yeux de sa mère, les poings durs tendus avec force et rage, cognant le corps de sa fille sans un instant d'hésitation, au cours de sa folie passagère. Little pleure comme d'habitude, non pas parce qu'elle ressent la douleur d'être battue, mais parce qu'elle comprends à quel point sa mère est malheureuse, et l'envie qu'elle aura de ne plus exister lorsqu'elle reprendra tous ses esprits et comprendra que ces traces bleues et violettes sur le corps de Little sont issues de sa main. 

Little est un martyre, une enfant sacrifiée, une enfant qui se tait pour vivre, parce qu'elle attend tellement la vie. Elle se dit que, plus tard, elle connaîtra l'amour, qu'un jour, elle sera libre et seule, qu'elle vivra tout plus fort que les autres et autant qu'il est possible de vivre. 
Quand Little inspire pour ravaler le sang qui coule de son nez afin de ne pas faire culpabiliser sa mère qu'elle aime passionnément, c'est un geste si fort : elle trouve cela "dégueulasse" et je trouve cela "courageux". Dommage qu'elle ne se donne pas le droit d'en parler à quelqu'un, encore aujourd'hui. 

Mais à qui en parlerait-elle ? Qui la croirait ? Les gens changent... 

Depuis ce jour, je sais qu'une personne qui reste calme au milieu de la guerre est une personne dans laquelle sommeille la plus grande des révoltes.


Et si ces mots ne sont compréhensibles pour personne, c'est parce que la révolte vient tout juste de commencer.

La vie est un éternel recommencement renoncement.


end of the roadby *theimagination


On pense toujours qu'on est la bonne personne pour nos amis. Que ce que l'on a fait pour eux ne détruira jamais le lien qui les unissait à nous.

Mais quand l'amour s'invite au voyage, il n'y a plus rien qui compte. La fin de l'amour met également fin à cette amitié grandiose et sublime qui voyait présager le dénouement fatal.

Il est l'heure, mon ami, de mettre un terme à ces regards qui en disaient long sur nos coeurs. Partons le coeur léger, fiers d'avoir une vie devant nous pour tout recommencer. Marchons pour que le soleil se remette à briller.

mardi 27 décembre 2011

Tu me malmènes mais je ne cesse pas de courir vers toi.

Je cherche depuis quelque temps à caractériser cette haine qui me dépasse.
Cette haine, c'est cette passion que tu m'inspires et qui déborde de moi. Si souvent, les combats ressemblent à de l'amour charnel. Je crois que je pourrais nous faire flamber tous les deux avec un peu d'essence et un bout d'allumette; tant je suis dévorée, implosée, par cette attirance couplée de dégout qui se noie désespérément dans mon esprit. C'est la partie de moi sauvage qui t'appelle au secours, te tend les bras, t'amène affamé et passionné jusqu'à mon lit, c'est la partie de moi déçue qui voudrait t'étouffer dans les draps et te voir devenir livide, inanimé, tranquille comme dans mes rêves. J'ai envie de toi comme l'on souhaite la mort d'un enfant que l'on n'a pas désiré. Coucher avec toi m'évoque un plaisir assassin, un douceâtre désir de revanche. Te réduire en miettes, te soumettre sous mes yeux, et capter tes moindres souffles jusqu'au dernier, mordre tendrement cette veine dans ton cou et t'arracher la vie, t'anéantir, te réduire à la folie qui me consume et m'anime, t'arracher toute la chair qui te recouvre et masque tes émotions, te prendre et t'enlever pour toujours aux autres femmes. Faire de ces secondes des heures durant lesquelles tu n'appartiens qu'à moi. 
La cause de mon désordre, ce sont des mille raisons qui me font comprendre que nous ne vivrons jamais ensemble, que je ne t'aurai jamais, alors que tu continueras à me fréquenter sans m'aimer, sans me donner de l'importance, sans me trouver différente des autres, sans même me donner le statut que tu donneras à tes ennemies. Je m'imagine parfois enfoncer un couteau dans ton ventre pour pouvoir te forcer à croiser mon regard une dernière fois.
J'estime n'avoir été qu'un transit, une étape, une gare de passage dans laquelle on s'arrête afin seulement d'y effectuer une correspondance. Voilà comment la femme que j'étais s'est aperçue qu'elle n'était plus qu'une petite fille, une enfant qui désire sans aimer, et qui cherche un bout de son coeur quelque part dans son corps après avoir passé sa vie entière dans un cimetière de sentiments. 

dimanche 18 décembre 2011

mercredi 14 décembre 2011

Les hommes prennent ma bonne humeur pour de l'amour.
Et ils prennent mon amour pour de la bonne humeur.

L'infâme morceau de viande toute crue et saignante que j'étais (devenue).

The Girl and Boy..............by ~YuriBonder

Cher B., il y a bien longtemps que je n'écris plus.

Les autres hommes n'en valent pas la peine. Ils me sous-estiment tant. Ils me voient soit comme une pute aguicheuse, soit comme une prude trop chaste. Et tu sais pourquoi je ne leur montre pas qui je suis vraiment ? Parce qu'ils ne sont pas à la hauteur. Toi seul avais su découvrir qui j'étais, je me suis mise à nue entièrement pour toi, parce que tu le méritais. Tu as gagné mon âme. Personne aujourd'hui ne mérite plus de me gagner, parce que les gens me jugent, parce qu'ils croient me connaître et se contentent de voir ma carapace, en croyant lire en moi. Pas un seul ne se doute que je ne suis qu'une comédienne, fausse, je porte tous les visages, je suis toutes les tendances, je me fonds dans l'image qu'il faut donner, et ce n'est pas toujours la plus avantageuse. Les hommes me déçoivent, me brusquent, me violentent intellectuellement parce qu'ils me réduisent à des idéaux. Mes amis pensent que je suis une fille sage qui passe sa vie dans ses bouquins, préserve sa virginité pour un prince charmant qui ne viendra pas, qui réussit sa vie uniquement parce qu'elle possède illégitimement le fric de ses parents. Les hommes que je rencontre ne me séduisent pas, mais je vais à leur rencontre, bravant tous les dangers, et ils finissent par me tomber dans les bras en pensant "une de plus, elle ne vaut pas plus que les autres". Mais j'accepte cela car j'ai besoin de leur regard, j'ai besoin d'avoir l'impression d'être voulue, désirée. 
Seulement, personne ne comprend qu'il faut se battre pour m'atteindre. Je ne suis à personne parce que les gens supposent que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Ils ont probablement raison. Alors, que dois-je faire, si ce n'est attendre ?

Mais je ne les attends pas, B. Je ne les attends plus, depuis toi. Je me sens si bête de le dire. Il y a des amis qui font semblant de comprendre. Je n'en parle plus à personne, de toute façon. J'ai conscience que cela parait si ridicule, inimaginable ! Comment ne pas parvenir à tirer un trait sur toi ? Comment peut-on aimer sans raison, aussi longtemps, quelqu'un qui nous a fait souffrir avec le sourire ? 
Je ne possède pas la réponse à toutes ces questions. Mais aujourd'hui je suis toute nue devant toi sur cette page. Je t'offre la vérité avec des mots à moi, des mots que j'ai assemblés pour toi et qui disent que je suis encore à toi plus qu'à personne. Ces souvenirs m'encombrent, j'ai besoin de vider mon âme de ces maux pour oublier. 

Cher B. Il y a bien longtemps que je n'écrivais plus. J'ai toujours peur que les mots soient superflus. 
Il semblerait pourtant que certains vaillent parfois la peine d'être dits.



PS : 1 de perdu, 10 de perdus.
Vivement 1 de gagné. 

mardi 6 décembre 2011

"merci d'être là, le simple fait d'écrire ce que je ressens me fait du bien, saches que tu est la seule personne sur cette planète à qui j'ai avoué tout ça."


Merci à toi, A. Grâce à toi, ma vie prend tout son sens, si tu savais. Quel dommage que je ne puisse pas te le montrer autant que je le voudrais. 






And I never did.by ~norynn







Darlin', tell me, tell me, 
you'll never, never, never,
let me go...
On aime des gens qui ne nous regardent même pas/plus, en se demandant s'ils nous ont seulement regardé un jour, on est aimé par des gens à qui l'on ne donne pas ouvertement ce qu'ils attendent, nos meilleurs amis nous considèrent parfois comme de simples bons amis, certains nous affectionnent et nous ne leur rendons pas autant d'amitié que celle qu'ils méritent. Les gens nous font croire, espérer, ils ne font que les confidences qu'ils veulent bien faire et nous laissent dans le mensonge, les hommes nous draguent puis nous jettent, nos amies les récupèrent au passage, on met certaines personnes au centre de notre vie et on n'est rien pour eux, et on voudrait tout offrir à d'autres mais on a se trouve toujours de bonnes excuses pour ne pas le faire. Je trouve la vie digne d'une mauvaise tragédie, parfois.


by ~deathandallofhisfrie







Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves, 
Tu viendras toujours du côté où le soleil se lève, 
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier, 
J'aimerais quand même te dire :
 Tout ce que j'ai pu écrire 
aura longtemps le parfum des regrets

mardi 29 novembre 2011

Never let me go.

Je pensais que ma mère était une prostituée et je cherchais des photos de ma mère dans les magazines pornos, parce que, plus jeune, j'avais des envies irrésistibles de faire l'amour, et je pensais que j'étais la seule.


samedi 12 novembre 2011

Le saviez-vous ?
La MEP rembourse 15 euros de préservatifs masculins.
Si on s'y met à deux, on a droit à 30 euros de sexe. Chouette, les parties de jambes en l'air aux crochets de l'Etat !

dimanche 6 novembre 2011

Je voudrais faire mon mea culpa. Punissez-moi, je suis coupable.


J'aimerais tout changer, tout modifier, revenir en arrière, réparer mes erreurs, devenir une autre, rester celle que j'étais, te retenir, arrêter le temps, me rendre compte de chaque seconde qui a contribué à notre perte, empêcher les enfants que nous étions de nous éloigner, t'éviter ces échecs qui m'ont déçue de toi, t'épargner mon orgueil infâme et mes prises de pouvoir dans ton lit, t'offrir plus de laisser-aller, de liberté, être moins volage, moins légère, prendre plus à coeur les choses, t'obliger à me parler plus souvent quand tu tirais la gueule, t'arracher les vers du nez jusqu'au gosier, te dire les choses en face dès le départ, ne pas déraper vers une relation inutile et dénuée de sens, rester amoureuse, t'admirer encore et encore sans jamais me lasser, te laisser devenir mon mythe, arrêter de te chercher des défauts pour aller mieux, te laisser être ce que tu étais, ne pas être si égoïste dans ma façon d'être ou d'agir, rester une enfant, rester heureuse et souriante, me blottir dans tes bras sans me demander pourquoi, comment, sans me poser toutes ces questions métaphysiques, sans devoir à tout prix te faire partager mes doutes, ces doutes qui n'avaient pas lieu d'être, arrêter d'être jalouse, de regarder les filles d'un mauvais oeil même lorsqu'elles ne comptaient pas, arrêter d'être jalouse en pensant à toutes ces filles qui vont venir après moi. Elles seront dans ton lit, et je n'existerai plus jamais pour toi. Tu les prendras comme tu m'as prise, et je ne serai plus qu'un souvenir, un prénom insignifiant, une date dans la frise chronologique de ta vie trépidante, cette fille qui ne t'a pas plu dès le premier regard, et qui ne te plait plus au moment de ce dernier regard que tu lui adresses. Si seulement je n'avais pas encore ce coeur qui bat si fort lorsqu'il pense à toi...


Sun Rise Sun Setby ~FilmThis





Qui a plaqué l'autre ? Ca n'a plus grande importance, chéri, je te plaquais plus souvent contre les murs, mais j'agissais toujours d'un commun accord. 


J'étais solide, brillante, époustouflante. Facile à vivre. Solide, encore. Drôle. Intelligente. Différente. Epanouie. Dynamique. Supérieure.  
Tant de mots qui semblent ne m'avoir jamais caractérisée que dans tes yeux aveuglés.
Nous avons tous les deux beaucoup changé, beaucoup grandi. Il faut se faire à l'idée que les situations changent, et regarder le passé ne sert à rien, si ce n'est à regretter. Soyons forts et cessons de gémir sur nos sorts comme je l'ai fait trop longtemps. Go ahead, avançons, nous y arrivons. Le temps guérit toujours toutes les blessures. Show must go on.








"Il ne faut pas confondre l'amour et la pitié. Ce sont deux sentiments qui se mélangent trop souvent dans ton esprit. Il faut le laisser s'envoler Clémence, il faut apprendre à être égoïste. Ce n'est pas ton fils." Sarah
Tu n'es pas mon fils, mais je t'aime tout comme. Et je suis une mère incestueuse, au passage.




PS : Hier soir, mes amis m'ont fait savoir qu'il fallait que j'apprenne à me remettre moins souvent en question ou à vouloir porter l'entière responsabilité de ce qui arrive au monde. Je me rappelle de ce que nous disait Brighelli sur la culpabilité. On ne se sent coupable que lorsqu'on ne l'est pas. Depuis que j'ai cette phrase en tête, je l'ai quasiment toujours vérifiée sur les autres. J'ai donc parfois l'espoir qu'elle fonctionne pour moi aussi. Je ne peux donc m'empêcher de dire ironiquement : Je tiens à m'excuser pour toutes ces choses inexcusables que l'on ne s'est pas dites. 

jeudi 3 novembre 2011

"Pourquoi ?", me demandes-tu du regard. Pourquoi ?

J'avais écrit ce blog pour que tu saches, le moment venu, toute la vérité, celle que je ne t'ai pas dite. Je ne pouvais te laisser dans l'ignorance. J'attendais simplement ce moment tant attendu, tant redouté. Et puisque ce moment est arrivé...

Et je ne t'ai rien dit.

mercredi 2 novembre 2011

Papa, I'm a fool who thinks it's cool to fall in love...







Papa, dire que tu es étendu sur ce lit d'hôpital depuis des jours et que pendant ce temps je tente d'oublier, et que pendant ce temps je rate complètement ma vie.


Je me fais avoir par les hommes et j'ai honte jusqu'au plus profond de moi, là où ils ne peuvent me pénétrer.  Si tu savais papa, j'aimerais tellement te rendre heureux, faire que tu sois fier de moi, mais je suis si faible, je leur donne tellement, et ils me rendent si peu. Ils me prennent ma bonne humeur et ma joie de vivre, celle que j'avais emmagasinée en moi pour te l' apporter à l'hôpital, pour t'aider à guérir, et je m'en veux tellement de voir ces hommes me prendre ce qui est censé te sauver. Papa, c'est de ma faute. Je suis en train de te faire mourir à force de chercher l'amour que tu ne m'as pas donné dans l'entrejambe des hommes. Je les laisse me remplir à ras bord et s'en aller. Je suis à donner tous les soirs. Je suis une pute, papa, une salope, tu sais. Je croyais que je faisais l'amour, alors que tout ce que j'ai pu faire n'a été qu'un jeu, un mensonge odieux, une participation glauque à une backroom privée dans ma propre chambre.
Mais je t'aime tellement. Alors je souris au téléphone, et je t'affirme que tout va bien, je te parle de mes notes, de mes réussites scolaires, et tu ne sais pas que tout autour de moi est décharné, que mon homme me quitte pour un homme, que tout était faux, que la plus belle nuit de ma vie n'était qu'un adieu, et que je ne sais comment quelqu'un qui nous a aimé peut trouver la force de nous adresser un au revoir de cette manière. 
Et moi, trouverais-je la force de te faire mes adieux d'une façon si parfaite ? 

Papa, tu es le seul homme sur terre que j'aurais dû aimer. Si seulement je l'avais su plus tôt, je t'aurais tout donné, tout.


PS : je ne sais même pas à qui se destine cet article. Est-il pour lui ou pour toi ? Est-il seulement pour quelqu'un ? A quoi bon se faire plaindre... Personne ne me rendra le temps que j'ai perdu. 
Jadis, la frivolité rimait avec espoir, et elle avait un sens.
Plus maintenant.



Oh, pardone-moi. Pardonne-moi encore, encore, encore, de n'avoir pas su te connaître plus tôt.

mardi 1 novembre 2011

Ce qui embellit le désert, c'est qu'il y a un puits quelque part. (Mais je ne sais plus de qui est cette citation)


Silhouette Of Loveby *oO-Rein-Oo





Seule dans mon lit je suis ivre comme un bateau. Il y a l'odeur de ta peau sur la mienne et tu me manques, oui chéri, j'ai envie de te sentir en moi, que tu me prennes devant la télé, comme une enfant occupée que l'on force à passer à autre chose. 


PS : Le plaisir n'a aucune valeur. C'est ce qui bat dans la poitrine qui compte, et pas le fait qu'on la caresse.


Je ne veux pas te partager. Je voudrais que tu sois avec moi pour toujours. Tous les matins me réveiller enlacée à toi et me sentir heureuse d'exister, avec cette impression que l'alcool coule H24 dans mes veines, flotter sur mon nuage en partageant ton coussin, parler à tes boxer en caressant tes fesses, et bénir la vie à chaque seconde de m'offrir ton amour, celui dont je rêvais quand j'étais collégienne. 
Je te veux enlacé à moi, même dans la rue, même sous le regard indiscret des passants, leur montrer combien je suis fière, combien tu me ressembles, combien tu brilles en société avec tes citations qui font mouche et ton orgueil de major de promo, combien je t'admire, combien je te voulais, et combien je suis chanceuse de t'avoir eu. Je veux fixer les inconnus dans les yeux en glissant mes mains dans tes poches, et leur signifier avec des yeux humides : "oui, je couche avec lui".
Loi de la béatitude maximum : les petits bonheurs volent toujours en escadrille. 

Un regard qui se pose sur moi et je me sens belle. J'enlève mes vêtements sans avoir peur de devoir cacher quoi que ce soit : pour toi, il n'y a rien à changer chez moi, rien à effacer, ni mes cuisses, ni mon ventre, mon corps est ton adoration, ce que je détestais fait le bonheur de tes mains. 
Une bouche qui se pose dans mon cou et il devient impossible de te résister. Même sentir sa barbe me caresser la joue m'envole, me viole. 
A n'importe quelle heure de la nuit, tu te réveilles pour me donner de l'eau, une couverture, de l'amour. 
Je crois que je mourrais sur le champ s'il me le demandait. 

Tu es tellement chanceux, mon amour. Dire que ce matin encore, nous partagions le même corps.


Filles, femmes, qui que vous soyez : évitez d'écrire pour les hommes que vous aimez. Le grand amour peut finir par se substituer aux mots. Quel désastre inespéré !


PS : un homme qui perd la tête est un bel homme. 

lundi 31 octobre 2011

Serait-il devenu si différent de moi ? Me pardonnera-t-il d'être différente de lui ?

Comme une impression de déjà vu, d'admiration face à cet homme qu'il est devenu.
Suivrais-je l'émancipation, le jour où ce sera mon tour ?
Le Diable en moi, celui de la tentation...



mirror, mirrorby ~aimeelikestotakepics


samedi 29 octobre 2011


Punish the Childrenby ~WinterRose31



Comme une image de toi qui me revient, qui me hante. 
On m'invite sur facebook à rejoindre des groupes dédiés à nos plus belles années ensemble. J'ai l'impression que la terre entière te rend hommage afin de me faire culpabiliser de t'avoir laissée partir sous ce drap blanc, le 28 janvier 2004. Je t'ai perdue trop tôt, si tôt. Si seulement j'avais pu faire quelque chose (de plus). Et alors que ces gens parlent de leurs souvenirs et partagent leurs photos, je revois deux petites filles courant dans les couloirs en hurlant de rire dans un couloir interdit aux élèves, se tenant l'une à l'autre par les côtes, sous les yeux ébahis des secrétaires. Je revois ces mêmes petites filles dans un autobus, enroulées dans une combinaison de ski, en train de se moquer des moniteurs. Et je les revois dans les bras l'une de l'autre, en pleurs certains soirs. Je les revois cuisiner ensemble à midi, sécher les cours, faire l'école buissonnière, apprendre ensemble, se moquer de la vie, se moquer des professeurs, se moquer des autres élèves, je les vois se disputer, se réconcilier, je les vois se faire des confidences dans l'espace derrière le lit aménagé en cabane, je les vois passionnées l'une par l'autre, ensevelie sous cette passion destructrice et exclusive. Je les vois cachées dans les placards des professeurs le 1er avril. Je les vois heureuses, je les vois libres, insouciantes. Elles ont l'espoir de rester amies pour toujours. Elles s'en font la promesse. Mais je le sais, les promesses ne sont pas faites pour être tenues, malgré tout l'acharnement que l'on met à faire revivre les morts. 


Marina & Clémence, à jamais.
Le souvenir de leur amour sans borne ne cessera jamais d'exister.


Je t'aime, M. Tu es la seule étrangère à mon sang à qui je peux le jurer.

mardi 25 octobre 2011

C'était plus joli le jour où je l'ai improvisé à l'autre bout du téléphone.


Extase 3by ~Yannig-Germain





Chanson pour les ploucs. 


Il faut pleurer ces mots,
Que l’on chante peu ou bien
Ou que l’on chante bien peu
Si l’on chante un peu mieux

Je ne t’ai jamais aimé assez par le passé,
Pour te haïr
Et je suis dépassée par l’amour trépassé
Qui nous a vu mourir.

Tes sanglots sans blague
Sont des sangsues sans algues
Que mes sens en écoute
Ont mit sur la déroute

Puisqu’il faut bien y ailler
Autant bien y ailler
Autant emporte le vent
Nos amours limités

Mon amour falsifié
Inconnu libéré
Évadé de mon cœur
Prisonnier de mon fait
Que tu sois mien ou sien
Que tout soit faux ou vrai
Que ma vie s’ouvre ou se ferme
Comme mes cuisses contre ton corps
Que tout contre moi repose
Ton enfant ou celui d’un autre
Que ta femme me devine
Dans l’ombre de ses songes
Dans ton lit ou le sien
Ta vie dort entre mes seins
Entre mon sexe et le tien
Que tu vives caché
Que tu aies un passé
Et qu’il soit scandaleux
Que nous vivions heureux
Que nous soyons inertes
Déposés sur le sol
Suspendus aux fenêtres
Ou que nous soyons morts
Que nous fassions l’amour
Vite ou bien dans nos tombes
Que l’on pleure nos corps
Que l’on oublie nos âmes
Que le destin nous sauve
Que la vie nous sépare
Rien rien rien ne m’égare
Loin de toi je me retrouve éparse
Sans couverture à demi nue
Je suis une enfant qui se donne
Une enfant dévêtue
Je suis ta fille ta pute ta mauvaise vertu
Ton glas ta mort ton dernier cri
Et je t'enroule de mes bras
dans la couverture de mon être
Je signe en bas de ton ventre le contrat
"Je suis à toi".

Chanson pour les absurdes



Ce n’est pas de gaité de cœur que je te l’ai donné. (mon cœur)


Je ne t’ai pas articulé mes mots d’amour désarticulés.
Cette musique, je l’ai faite avec mes larmes, elles sont tombées sur les touches de nos plus vieilles années, sur les cordes du piano, elles t’ont écrit un concerto.
Moi aussi j’ai des doutes, tous les jours, toutes les semaines, tous les jours pairs du calendrier, pas un seul moment vrai pendant lequel je ne cesse de douter. Moi mon amour, j’ai tout gouté. L’amertume, la jalousie, l’appendicite, et la folie, pour toi j’ai tout donné, j’ai tout sali, j’ai tout détruit, j’ai tout souillé, je suis partie. 20 ans, va t’en, c’est moi qui part, vas t’en, ne me quitte pas, ne me double pas, je quitte toujours, avec du sang, vas t’en. Adieu, adieu, sans regret, sans peine, adieu à bientôt. Adieu à bientôt encore.
J’ai des doutes au fond des yeux. Je suis tombée pour mon pays. Disparate, la vertu que j’avais en moi se demandait où finir, dans quel égout dégouliner. Elle se devait d’être anéantie par toi et pour ma partie, et quand je pars au combat, si c’est pour toi, je ne sais plus pour qui j'y vais. Etait-ce pour mon père, pour ma mère ? Ils m’ont élevée avec tant d’amour, je voulais le rendre à la terre, me faire baigner dans le sang, me venger de tout ce bonheur que j’ai volé aux autres et qu’ils n’ont pas connu à cause de moi. J’ai une indigestion, une crise de foie de « tout va bien, ma foi ». Moi aussi j’ai des doutes, moi aussi je pleure tous les soirs dans ma chambre d’étudiante, je ne sais plus où je vais, je ne sais même plus pourquoi je pleure, mais je trouve que ma voix est belle quand elle parle sur la musique de Benjamin Biolay.
J’aimerais que ça ne s’arrête jamais. Je pense à toutes ces histoires d’amour que j’ai ratées, et à toutes celles que je ne vais peut être pas vivre, par erreur, par malchance, par abstinence, par volonté, je n’sais pas je n’sais plus je n’sais qu’énumérer, et j’ne sais que ne pas savoir. Socrate revisité.
Tu me donnes des frissons, tu parles trop. Tu es mon préféré. J’te l’ai déjà dit. Que de toi. Qu’à toi. Mon chéri, non, je ne suis pas sûre. Je t’ai quitté sur une question. Une hésitation. Un désir.
Pas de juste milieu, simplement de brèves échéances, nos amours sont des voyages plus ou moins lointains. Des voyages pour Bordeaux, des voyages pour Paris, ou bien des voyages pour Moscou. En première ou en deuxième classe. Avec beaucoup d’allers retours. Des voyages qui nous emmènent n’importe où et pas toujours là on nous voulions aller.
Retour chez nous, case départ, désolée. Les lots de surprises sont épuisés.
A la guitare tu fais toujours les mêmes accords, je n’ai pas dit que cela me perturbait, je n’ai pas dit que je ne t’aimais plus, simplement que j’ai remarqué. Que tu ne peux pas t’empêcher de jouer cet air que tu as composé en regardant mes yeux, ce soir où nous étions amoureux. C’était en Andalousie, janvier 92, on avait 20 ans et on était amant, depuis peu. On n’s’était pas tout dit, non. On n’s’était pas du tout dit non. Je ne savais pas. Je ne savais pas que. Je ne savais pas que ça durerait, je te l’avoue. J’avais même peur, et pas confiance. J’avais un peu mal, je t’ai pris par hasard. Tu t’es trouvé sur mon chemin, tu t’es trouvé sur mon voyage. Avec toi j’ai pris le train, et j’ai pas encore acheté le billet retour. 




Veuillez excuser les phrases décousues et l'absence de sens, comme je l'ai dit dans le titre, ce texte a été improvisé sur une boite vocale. 

samedi 22 octobre 2011

"Avec le temps, tous les souvenirs deviennent des souvenirs heureux". Je comprends tes sous-entendus, mais comment oses-tu me parler du temps après ce qu'il nous a fait ?

Un jour, j'irai rechercher l'ancien toi quelque part, je le ramènerai sous mon aile maternelle, et je l'empêcherai de devenir ce que tu es devenu. Un pauvre con, que je ne cesse pas d'aimer malgré tout.



Clockby *Narsilion