Mon blog, en gros, pour ceux qui ont la flemme de lire le reste.

Stéréotype inutile d'une vie sans remous. Portrait caustique d'une post-adolescente niaise et attardée. Bonjour, j'ai 20 ans et je suis conne. Mais, dieu merci, je ne suis pas encore amoureuse, malgré ce que j'écris (parfois).

Ceci est mon hommage aux hommes dotés de l'honneur d'être ou d'avoir été aimé de moi. Ceci est un hommage à ma solitude.

mardi 27 décembre 2011

Tu me malmènes mais je ne cesse pas de courir vers toi.

Je cherche depuis quelque temps à caractériser cette haine qui me dépasse.
Cette haine, c'est cette passion que tu m'inspires et qui déborde de moi. Si souvent, les combats ressemblent à de l'amour charnel. Je crois que je pourrais nous faire flamber tous les deux avec un peu d'essence et un bout d'allumette; tant je suis dévorée, implosée, par cette attirance couplée de dégout qui se noie désespérément dans mon esprit. C'est la partie de moi sauvage qui t'appelle au secours, te tend les bras, t'amène affamé et passionné jusqu'à mon lit, c'est la partie de moi déçue qui voudrait t'étouffer dans les draps et te voir devenir livide, inanimé, tranquille comme dans mes rêves. J'ai envie de toi comme l'on souhaite la mort d'un enfant que l'on n'a pas désiré. Coucher avec toi m'évoque un plaisir assassin, un douceâtre désir de revanche. Te réduire en miettes, te soumettre sous mes yeux, et capter tes moindres souffles jusqu'au dernier, mordre tendrement cette veine dans ton cou et t'arracher la vie, t'anéantir, te réduire à la folie qui me consume et m'anime, t'arracher toute la chair qui te recouvre et masque tes émotions, te prendre et t'enlever pour toujours aux autres femmes. Faire de ces secondes des heures durant lesquelles tu n'appartiens qu'à moi. 
La cause de mon désordre, ce sont des mille raisons qui me font comprendre que nous ne vivrons jamais ensemble, que je ne t'aurai jamais, alors que tu continueras à me fréquenter sans m'aimer, sans me donner de l'importance, sans me trouver différente des autres, sans même me donner le statut que tu donneras à tes ennemies. Je m'imagine parfois enfoncer un couteau dans ton ventre pour pouvoir te forcer à croiser mon regard une dernière fois.
J'estime n'avoir été qu'un transit, une étape, une gare de passage dans laquelle on s'arrête afin seulement d'y effectuer une correspondance. Voilà comment la femme que j'étais s'est aperçue qu'elle n'était plus qu'une petite fille, une enfant qui désire sans aimer, et qui cherche un bout de son coeur quelque part dans son corps après avoir passé sa vie entière dans un cimetière de sentiments. 

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