Mon blog, en gros, pour ceux qui ont la flemme de lire le reste.

Stéréotype inutile d'une vie sans remous. Portrait caustique d'une post-adolescente niaise et attardée. Bonjour, j'ai 20 ans et je suis conne. Mais, dieu merci, je ne suis pas encore amoureuse, malgré ce que j'écris (parfois).

Ceci est mon hommage aux hommes dotés de l'honneur d'être ou d'avoir été aimé de moi. Ceci est un hommage à ma solitude.

mardi 25 octobre 2011

C'était plus joli le jour où je l'ai improvisé à l'autre bout du téléphone.


Extase 3by ~Yannig-Germain





Chanson pour les ploucs. 


Il faut pleurer ces mots,
Que l’on chante peu ou bien
Ou que l’on chante bien peu
Si l’on chante un peu mieux

Je ne t’ai jamais aimé assez par le passé,
Pour te haïr
Et je suis dépassée par l’amour trépassé
Qui nous a vu mourir.

Tes sanglots sans blague
Sont des sangsues sans algues
Que mes sens en écoute
Ont mit sur la déroute

Puisqu’il faut bien y ailler
Autant bien y ailler
Autant emporte le vent
Nos amours limités

Mon amour falsifié
Inconnu libéré
Évadé de mon cœur
Prisonnier de mon fait
Que tu sois mien ou sien
Que tout soit faux ou vrai
Que ma vie s’ouvre ou se ferme
Comme mes cuisses contre ton corps
Que tout contre moi repose
Ton enfant ou celui d’un autre
Que ta femme me devine
Dans l’ombre de ses songes
Dans ton lit ou le sien
Ta vie dort entre mes seins
Entre mon sexe et le tien
Que tu vives caché
Que tu aies un passé
Et qu’il soit scandaleux
Que nous vivions heureux
Que nous soyons inertes
Déposés sur le sol
Suspendus aux fenêtres
Ou que nous soyons morts
Que nous fassions l’amour
Vite ou bien dans nos tombes
Que l’on pleure nos corps
Que l’on oublie nos âmes
Que le destin nous sauve
Que la vie nous sépare
Rien rien rien ne m’égare
Loin de toi je me retrouve éparse
Sans couverture à demi nue
Je suis une enfant qui se donne
Une enfant dévêtue
Je suis ta fille ta pute ta mauvaise vertu
Ton glas ta mort ton dernier cri
Et je t'enroule de mes bras
dans la couverture de mon être
Je signe en bas de ton ventre le contrat
"Je suis à toi".

Chanson pour les absurdes



Ce n’est pas de gaité de cœur que je te l’ai donné. (mon cœur)


Je ne t’ai pas articulé mes mots d’amour désarticulés.
Cette musique, je l’ai faite avec mes larmes, elles sont tombées sur les touches de nos plus vieilles années, sur les cordes du piano, elles t’ont écrit un concerto.
Moi aussi j’ai des doutes, tous les jours, toutes les semaines, tous les jours pairs du calendrier, pas un seul moment vrai pendant lequel je ne cesse de douter. Moi mon amour, j’ai tout gouté. L’amertume, la jalousie, l’appendicite, et la folie, pour toi j’ai tout donné, j’ai tout sali, j’ai tout détruit, j’ai tout souillé, je suis partie. 20 ans, va t’en, c’est moi qui part, vas t’en, ne me quitte pas, ne me double pas, je quitte toujours, avec du sang, vas t’en. Adieu, adieu, sans regret, sans peine, adieu à bientôt. Adieu à bientôt encore.
J’ai des doutes au fond des yeux. Je suis tombée pour mon pays. Disparate, la vertu que j’avais en moi se demandait où finir, dans quel égout dégouliner. Elle se devait d’être anéantie par toi et pour ma partie, et quand je pars au combat, si c’est pour toi, je ne sais plus pour qui j'y vais. Etait-ce pour mon père, pour ma mère ? Ils m’ont élevée avec tant d’amour, je voulais le rendre à la terre, me faire baigner dans le sang, me venger de tout ce bonheur que j’ai volé aux autres et qu’ils n’ont pas connu à cause de moi. J’ai une indigestion, une crise de foie de « tout va bien, ma foi ». Moi aussi j’ai des doutes, moi aussi je pleure tous les soirs dans ma chambre d’étudiante, je ne sais plus où je vais, je ne sais même plus pourquoi je pleure, mais je trouve que ma voix est belle quand elle parle sur la musique de Benjamin Biolay.
J’aimerais que ça ne s’arrête jamais. Je pense à toutes ces histoires d’amour que j’ai ratées, et à toutes celles que je ne vais peut être pas vivre, par erreur, par malchance, par abstinence, par volonté, je n’sais pas je n’sais plus je n’sais qu’énumérer, et j’ne sais que ne pas savoir. Socrate revisité.
Tu me donnes des frissons, tu parles trop. Tu es mon préféré. J’te l’ai déjà dit. Que de toi. Qu’à toi. Mon chéri, non, je ne suis pas sûre. Je t’ai quitté sur une question. Une hésitation. Un désir.
Pas de juste milieu, simplement de brèves échéances, nos amours sont des voyages plus ou moins lointains. Des voyages pour Bordeaux, des voyages pour Paris, ou bien des voyages pour Moscou. En première ou en deuxième classe. Avec beaucoup d’allers retours. Des voyages qui nous emmènent n’importe où et pas toujours là on nous voulions aller.
Retour chez nous, case départ, désolée. Les lots de surprises sont épuisés.
A la guitare tu fais toujours les mêmes accords, je n’ai pas dit que cela me perturbait, je n’ai pas dit que je ne t’aimais plus, simplement que j’ai remarqué. Que tu ne peux pas t’empêcher de jouer cet air que tu as composé en regardant mes yeux, ce soir où nous étions amoureux. C’était en Andalousie, janvier 92, on avait 20 ans et on était amant, depuis peu. On n’s’était pas tout dit, non. On n’s’était pas du tout dit non. Je ne savais pas. Je ne savais pas que. Je ne savais pas que ça durerait, je te l’avoue. J’avais même peur, et pas confiance. J’avais un peu mal, je t’ai pris par hasard. Tu t’es trouvé sur mon chemin, tu t’es trouvé sur mon voyage. Avec toi j’ai pris le train, et j’ai pas encore acheté le billet retour. 




Veuillez excuser les phrases décousues et l'absence de sens, comme je l'ai dit dans le titre, ce texte a été improvisé sur une boite vocale. 

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