Mon blog, en gros, pour ceux qui ont la flemme de lire le reste.

Stéréotype inutile d'une vie sans remous. Portrait caustique d'une post-adolescente niaise et attardée. Bonjour, j'ai 20 ans et je suis conne. Mais, dieu merci, je ne suis pas encore amoureuse, malgré ce que j'écris (parfois).

Ceci est mon hommage aux hommes dotés de l'honneur d'être ou d'avoir été aimé de moi. Ceci est un hommage à ma solitude.

lundi 22 août 2011

Ô jouissance muette.

The Dresden Dolls


Pas de secrets entre eux. Juste des rires et de la vie comme on en rêverait. Juste des éclats de voix et des regards qui brillent. Juste des amis qui se comprennent. 
Il lui dit "tu ne me connais pas". Probablement qu'il se protège encore d'elle. Il ne veut pas qu'elle lise en lui comme dans un livre ouvert, alors elle lui cache tout ce qu'elle sait de lui. Elle passe son temps à apprendre en le regardant, apprendre sans comprendre parfois. Elle ne cherche pas. Elle aimerait qu'il se dévoile de son plein gré. Elle ne le force pas. Ils aiment quand la vie est juste.

Ensemble, ils s'élèvent et la foule, la masse compacte de gens atones qui les entoure, ne se rend pas compte qu'il se passe quelque chose, qu'au milieu d'eux se trouve un garçon et une fille en devenir, dont la rencontre provoque un électrochoc à la planète, une osmose brillante, éblouissante, efficace. Ils sont faits pour se tenir debout. 

Ils ne partagent pas les mêmes codes. Elle s'exprime souvent et il écoute un peu. Elle est pleine de tendresse pour lui. Il est plein de curiosité pour elle. Il veut apprendre, elle veut donner. Il ne lui dit pas ce qu'elle veut entendre, qu'il tient à elle avec le blabla habituel de l'ambiguité consentie. Elle lui dit ce qu'il ne veut pas entendre, qu'il lui manque trop souvent et qu'elle jalouse les autres filles qui l'entourent, sans comprendre réellement pourquoi. 

Peut-être sont-ils très différents. Peut-être n'auraient-ils jamais dû se faire confiance. Pourtant, la vie les a réuni. Au milieu de la difforme masse, ils se sont reconnus. 
Ils ne disent à personne qu'ils se rencontrent, qu'ils apprennent l'un de l'autre. Comment les autres pourraient-ils comprendre qu'un garçon et une fille s'entendent si bien sans pour autant partager ces sentiments communs et tellement banals qui unissent les sexes opposés d'ordinaire ? Ils s'aiment de cette sainte tendresse que l'on nomme "amitié", et l'amitié dont je vous parle n'a pas de prix.

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