Mon blog, en gros, pour ceux qui ont la flemme de lire le reste.

Stéréotype inutile d'une vie sans remous. Portrait caustique d'une post-adolescente niaise et attardée. Bonjour, j'ai 20 ans et je suis conne. Mais, dieu merci, je ne suis pas encore amoureuse, malgré ce que j'écris (parfois).

Ceci est mon hommage aux hommes dotés de l'honneur d'être ou d'avoir été aimé de moi. Ceci est un hommage à ma solitude.

dimanche 7 août 2011

L'homme idéal n'est pas un homme désirable.

Hommage à tous ces hommes intelligents et presque parfaits que je côtoie, et que, malheureusement, je ne penserai jamais à aimer.


J'aimerais trouver un homme que je ne verrais jamais, comme je n'en verrais plus jamais. Un vrai bon copain pour une heure. Un qui aurait envie de moi sans le dire et sans le montrer. Un garçon qui me laisserait parler, ou plutôt écrire, sans même demander à me voir, me rencontrer. Un qui dirait "puisque nous deux, ça marche bien derrière un écran, pourquoi tenter la lune ?". Un bon vieux copain d'une heure ou d'une journée, d'une soirée ou d'une nuit, un homme attachant, qui ne s'attacherait pas à moi. Un que je voudrais ne jamais quitter, et qui me quitterait quand même sans me laisser son adresse. Un foutu type à qui je raconterai tous les secrets que je n'ai jamais racontés à personne, sans un remord, sans une honte, sur lequel je jetterai toutes mes peines et tout mes souvenirs. Un homme qui, pour une heure seulement, serait l'amant parfait, l'amant chaste, l'amoureux intellectuel et éperdu, un qui me convaincrait que le temps s'est arrêté et que la vie n'a pas de prix. Un qui ne dirait jamais son nom, ou qui prendrait un pseudo, qui jouerait le mystère en habitant peut être au coin de ma rue. Un homme qui n'aurait pas de visage, pas de sexe, pas d'identité, pas de fierté, juste la joie de vivre, pas de tabous. Un vrai vieil amant inconnu, jamais connu, inconnu à jamais, mais enflammé. Un de ces dingues que l'on rêve de rencontrer, que l'on rêve d'aimer, mais que l'on ne peut pas fréquenter plus d'une heure, pour lesquels on finit par se suicider. Un de ces fous qu'on passe sa vie à imaginer, à dessiner dans le nuage de fumée d'une cigarette à l'arrêt de bus, mais que l'on déteste dès qu'on les rencontre. Un homme à rendez-vous, en costume cravate, un homme à sourires, un de ceux qui nous larguent dès qu'il fait soleil pour ne pas sacrifier ses promenades en solitaire sur le bord de la mer, un homme de lettres qui n'a que faire de nous, qui veut simplement s'exprimer, qui dispose d'une heure, une heure seulement. Un de ces hommes que l'on croise une fois et que l'on garde au fond du coeur pour la vie, sans rien savoir de lui. 



Kim Otto.


« Je cherche un homme comme y'en a plein, mais j'les croise jamais,
Un qui ressemble à mon chagrin, et qui peut-être m'attendrait. »




Njoerdrby *LukasSowada

Mon Amour, nous serons invincibles lorsque nous nous serons trouvés, mais c'est une chose que nous ne nous dirons jamais. Et nous ne nous dirons jamais merci, comme si tout cela était une évidence. 

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