Mon blog, en gros, pour ceux qui ont la flemme de lire le reste.

Stéréotype inutile d'une vie sans remous. Portrait caustique d'une post-adolescente niaise et attardée. Bonjour, j'ai 20 ans et je suis conne. Mais, dieu merci, je ne suis pas encore amoureuse, malgré ce que j'écris (parfois).

Ceci est mon hommage aux hommes dotés de l'honneur d'être ou d'avoir été aimé de moi. Ceci est un hommage à ma solitude.

mercredi 28 décembre 2011

J'aurais aimé que personne ne rattrape Little. J'aurais aimé qu'elle saute. Little n'a jamais eu d'amis. Elle n'en aura jamais.

Little est accroupie sur la moquette, adossée à l'angle que forment les murs au fond du couloir. Elle a encore fait une bêtise. 
Elle a écrit une lettre d'adieu et n'a pas osé la lire à sa mère. Elle l'avait simplement avoué à Sabrina, qui a voulu la protéger en dévoilant son secret. Alors Maman est rentrée et elle a réclamé à aider sa fille. Et sa fille a dit Non. Alors Maman s'est mise en colère, elle a dit Puisque tu seras morte bientôt, je peux reprendre cet arbre en porcelaine, cet arbre qui symbolisait notre amour. On ne sait plus se parler Clémence. Dois-ton encore vivre sous le même toit ? Retourne chez ton père, puisque c'est lui que tu aimes. 
Maman hurlait et Little mettait ses mains devant ses yeux et protégeait son visage, tandis que les éclats de l'arbre en porcelaine brisé contre le sol pénétraient les chairs de ses jambes repliées contre sa poitrine. 
Je me souviens de Little levant les yeux vers le ciel et ne trouvant que la pluie des yeux de sa mère, les poings durs tendus avec force et rage, cognant le corps de sa fille sans un instant d'hésitation, au cours de sa folie passagère. Little pleure comme d'habitude, non pas parce qu'elle ressent la douleur d'être battue, mais parce qu'elle comprends à quel point sa mère est malheureuse, et l'envie qu'elle aura de ne plus exister lorsqu'elle reprendra tous ses esprits et comprendra que ces traces bleues et violettes sur le corps de Little sont issues de sa main. 

Little est un martyre, une enfant sacrifiée, une enfant qui se tait pour vivre, parce qu'elle attend tellement la vie. Elle se dit que, plus tard, elle connaîtra l'amour, qu'un jour, elle sera libre et seule, qu'elle vivra tout plus fort que les autres et autant qu'il est possible de vivre. 
Quand Little inspire pour ravaler le sang qui coule de son nez afin de ne pas faire culpabiliser sa mère qu'elle aime passionnément, c'est un geste si fort : elle trouve cela "dégueulasse" et je trouve cela "courageux". Dommage qu'elle ne se donne pas le droit d'en parler à quelqu'un, encore aujourd'hui. 

Mais à qui en parlerait-elle ? Qui la croirait ? Les gens changent... 

Depuis ce jour, je sais qu'une personne qui reste calme au milieu de la guerre est une personne dans laquelle sommeille la plus grande des révoltes.


Et si ces mots ne sont compréhensibles pour personne, c'est parce que la révolte vient tout juste de commencer.

La vie est un éternel recommencement renoncement.


end of the roadby *theimagination


On pense toujours qu'on est la bonne personne pour nos amis. Que ce que l'on a fait pour eux ne détruira jamais le lien qui les unissait à nous.

Mais quand l'amour s'invite au voyage, il n'y a plus rien qui compte. La fin de l'amour met également fin à cette amitié grandiose et sublime qui voyait présager le dénouement fatal.

Il est l'heure, mon ami, de mettre un terme à ces regards qui en disaient long sur nos coeurs. Partons le coeur léger, fiers d'avoir une vie devant nous pour tout recommencer. Marchons pour que le soleil se remette à briller.

mardi 27 décembre 2011

Tu me malmènes mais je ne cesse pas de courir vers toi.

Je cherche depuis quelque temps à caractériser cette haine qui me dépasse.
Cette haine, c'est cette passion que tu m'inspires et qui déborde de moi. Si souvent, les combats ressemblent à de l'amour charnel. Je crois que je pourrais nous faire flamber tous les deux avec un peu d'essence et un bout d'allumette; tant je suis dévorée, implosée, par cette attirance couplée de dégout qui se noie désespérément dans mon esprit. C'est la partie de moi sauvage qui t'appelle au secours, te tend les bras, t'amène affamé et passionné jusqu'à mon lit, c'est la partie de moi déçue qui voudrait t'étouffer dans les draps et te voir devenir livide, inanimé, tranquille comme dans mes rêves. J'ai envie de toi comme l'on souhaite la mort d'un enfant que l'on n'a pas désiré. Coucher avec toi m'évoque un plaisir assassin, un douceâtre désir de revanche. Te réduire en miettes, te soumettre sous mes yeux, et capter tes moindres souffles jusqu'au dernier, mordre tendrement cette veine dans ton cou et t'arracher la vie, t'anéantir, te réduire à la folie qui me consume et m'anime, t'arracher toute la chair qui te recouvre et masque tes émotions, te prendre et t'enlever pour toujours aux autres femmes. Faire de ces secondes des heures durant lesquelles tu n'appartiens qu'à moi. 
La cause de mon désordre, ce sont des mille raisons qui me font comprendre que nous ne vivrons jamais ensemble, que je ne t'aurai jamais, alors que tu continueras à me fréquenter sans m'aimer, sans me donner de l'importance, sans me trouver différente des autres, sans même me donner le statut que tu donneras à tes ennemies. Je m'imagine parfois enfoncer un couteau dans ton ventre pour pouvoir te forcer à croiser mon regard une dernière fois.
J'estime n'avoir été qu'un transit, une étape, une gare de passage dans laquelle on s'arrête afin seulement d'y effectuer une correspondance. Voilà comment la femme que j'étais s'est aperçue qu'elle n'était plus qu'une petite fille, une enfant qui désire sans aimer, et qui cherche un bout de son coeur quelque part dans son corps après avoir passé sa vie entière dans un cimetière de sentiments. 

dimanche 18 décembre 2011

mercredi 14 décembre 2011

Les hommes prennent ma bonne humeur pour de l'amour.
Et ils prennent mon amour pour de la bonne humeur.

L'infâme morceau de viande toute crue et saignante que j'étais (devenue).

The Girl and Boy..............by ~YuriBonder

Cher B., il y a bien longtemps que je n'écris plus.

Les autres hommes n'en valent pas la peine. Ils me sous-estiment tant. Ils me voient soit comme une pute aguicheuse, soit comme une prude trop chaste. Et tu sais pourquoi je ne leur montre pas qui je suis vraiment ? Parce qu'ils ne sont pas à la hauteur. Toi seul avais su découvrir qui j'étais, je me suis mise à nue entièrement pour toi, parce que tu le méritais. Tu as gagné mon âme. Personne aujourd'hui ne mérite plus de me gagner, parce que les gens me jugent, parce qu'ils croient me connaître et se contentent de voir ma carapace, en croyant lire en moi. Pas un seul ne se doute que je ne suis qu'une comédienne, fausse, je porte tous les visages, je suis toutes les tendances, je me fonds dans l'image qu'il faut donner, et ce n'est pas toujours la plus avantageuse. Les hommes me déçoivent, me brusquent, me violentent intellectuellement parce qu'ils me réduisent à des idéaux. Mes amis pensent que je suis une fille sage qui passe sa vie dans ses bouquins, préserve sa virginité pour un prince charmant qui ne viendra pas, qui réussit sa vie uniquement parce qu'elle possède illégitimement le fric de ses parents. Les hommes que je rencontre ne me séduisent pas, mais je vais à leur rencontre, bravant tous les dangers, et ils finissent par me tomber dans les bras en pensant "une de plus, elle ne vaut pas plus que les autres". Mais j'accepte cela car j'ai besoin de leur regard, j'ai besoin d'avoir l'impression d'être voulue, désirée. 
Seulement, personne ne comprend qu'il faut se battre pour m'atteindre. Je ne suis à personne parce que les gens supposent que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Ils ont probablement raison. Alors, que dois-je faire, si ce n'est attendre ?

Mais je ne les attends pas, B. Je ne les attends plus, depuis toi. Je me sens si bête de le dire. Il y a des amis qui font semblant de comprendre. Je n'en parle plus à personne, de toute façon. J'ai conscience que cela parait si ridicule, inimaginable ! Comment ne pas parvenir à tirer un trait sur toi ? Comment peut-on aimer sans raison, aussi longtemps, quelqu'un qui nous a fait souffrir avec le sourire ? 
Je ne possède pas la réponse à toutes ces questions. Mais aujourd'hui je suis toute nue devant toi sur cette page. Je t'offre la vérité avec des mots à moi, des mots que j'ai assemblés pour toi et qui disent que je suis encore à toi plus qu'à personne. Ces souvenirs m'encombrent, j'ai besoin de vider mon âme de ces maux pour oublier. 

Cher B. Il y a bien longtemps que je n'écrivais plus. J'ai toujours peur que les mots soient superflus. 
Il semblerait pourtant que certains vaillent parfois la peine d'être dits.



PS : 1 de perdu, 10 de perdus.
Vivement 1 de gagné. 

mardi 6 décembre 2011

"merci d'être là, le simple fait d'écrire ce que je ressens me fait du bien, saches que tu est la seule personne sur cette planète à qui j'ai avoué tout ça."


Merci à toi, A. Grâce à toi, ma vie prend tout son sens, si tu savais. Quel dommage que je ne puisse pas te le montrer autant que je le voudrais. 






And I never did.by ~norynn







Darlin', tell me, tell me, 
you'll never, never, never,
let me go...
On aime des gens qui ne nous regardent même pas/plus, en se demandant s'ils nous ont seulement regardé un jour, on est aimé par des gens à qui l'on ne donne pas ouvertement ce qu'ils attendent, nos meilleurs amis nous considèrent parfois comme de simples bons amis, certains nous affectionnent et nous ne leur rendons pas autant d'amitié que celle qu'ils méritent. Les gens nous font croire, espérer, ils ne font que les confidences qu'ils veulent bien faire et nous laissent dans le mensonge, les hommes nous draguent puis nous jettent, nos amies les récupèrent au passage, on met certaines personnes au centre de notre vie et on n'est rien pour eux, et on voudrait tout offrir à d'autres mais on a se trouve toujours de bonnes excuses pour ne pas le faire. Je trouve la vie digne d'une mauvaise tragédie, parfois.


by ~deathandallofhisfrie







Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves, 
Tu viendras toujours du côté où le soleil se lève, 
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier, 
J'aimerais quand même te dire :
 Tout ce que j'ai pu écrire 
aura longtemps le parfum des regrets