Mon blog, en gros, pour ceux qui ont la flemme de lire le reste.

Stéréotype inutile d'une vie sans remous. Portrait caustique d'une post-adolescente niaise et attardée. Bonjour, j'ai 20 ans et je suis conne. Mais, dieu merci, je ne suis pas encore amoureuse, malgré ce que j'écris (parfois).

Ceci est mon hommage aux hommes dotés de l'honneur d'être ou d'avoir été aimé de moi. Ceci est un hommage à ma solitude.

mardi 29 novembre 2011

Never let me go.

Je pensais que ma mère était une prostituée et je cherchais des photos de ma mère dans les magazines pornos, parce que, plus jeune, j'avais des envies irrésistibles de faire l'amour, et je pensais que j'étais la seule.


samedi 12 novembre 2011

Le saviez-vous ?
La MEP rembourse 15 euros de préservatifs masculins.
Si on s'y met à deux, on a droit à 30 euros de sexe. Chouette, les parties de jambes en l'air aux crochets de l'Etat !

dimanche 6 novembre 2011

Je voudrais faire mon mea culpa. Punissez-moi, je suis coupable.


J'aimerais tout changer, tout modifier, revenir en arrière, réparer mes erreurs, devenir une autre, rester celle que j'étais, te retenir, arrêter le temps, me rendre compte de chaque seconde qui a contribué à notre perte, empêcher les enfants que nous étions de nous éloigner, t'éviter ces échecs qui m'ont déçue de toi, t'épargner mon orgueil infâme et mes prises de pouvoir dans ton lit, t'offrir plus de laisser-aller, de liberté, être moins volage, moins légère, prendre plus à coeur les choses, t'obliger à me parler plus souvent quand tu tirais la gueule, t'arracher les vers du nez jusqu'au gosier, te dire les choses en face dès le départ, ne pas déraper vers une relation inutile et dénuée de sens, rester amoureuse, t'admirer encore et encore sans jamais me lasser, te laisser devenir mon mythe, arrêter de te chercher des défauts pour aller mieux, te laisser être ce que tu étais, ne pas être si égoïste dans ma façon d'être ou d'agir, rester une enfant, rester heureuse et souriante, me blottir dans tes bras sans me demander pourquoi, comment, sans me poser toutes ces questions métaphysiques, sans devoir à tout prix te faire partager mes doutes, ces doutes qui n'avaient pas lieu d'être, arrêter d'être jalouse, de regarder les filles d'un mauvais oeil même lorsqu'elles ne comptaient pas, arrêter d'être jalouse en pensant à toutes ces filles qui vont venir après moi. Elles seront dans ton lit, et je n'existerai plus jamais pour toi. Tu les prendras comme tu m'as prise, et je ne serai plus qu'un souvenir, un prénom insignifiant, une date dans la frise chronologique de ta vie trépidante, cette fille qui ne t'a pas plu dès le premier regard, et qui ne te plait plus au moment de ce dernier regard que tu lui adresses. Si seulement je n'avais pas encore ce coeur qui bat si fort lorsqu'il pense à toi...


Sun Rise Sun Setby ~FilmThis





Qui a plaqué l'autre ? Ca n'a plus grande importance, chéri, je te plaquais plus souvent contre les murs, mais j'agissais toujours d'un commun accord. 


J'étais solide, brillante, époustouflante. Facile à vivre. Solide, encore. Drôle. Intelligente. Différente. Epanouie. Dynamique. Supérieure.  
Tant de mots qui semblent ne m'avoir jamais caractérisée que dans tes yeux aveuglés.
Nous avons tous les deux beaucoup changé, beaucoup grandi. Il faut se faire à l'idée que les situations changent, et regarder le passé ne sert à rien, si ce n'est à regretter. Soyons forts et cessons de gémir sur nos sorts comme je l'ai fait trop longtemps. Go ahead, avançons, nous y arrivons. Le temps guérit toujours toutes les blessures. Show must go on.








"Il ne faut pas confondre l'amour et la pitié. Ce sont deux sentiments qui se mélangent trop souvent dans ton esprit. Il faut le laisser s'envoler Clémence, il faut apprendre à être égoïste. Ce n'est pas ton fils." Sarah
Tu n'es pas mon fils, mais je t'aime tout comme. Et je suis une mère incestueuse, au passage.




PS : Hier soir, mes amis m'ont fait savoir qu'il fallait que j'apprenne à me remettre moins souvent en question ou à vouloir porter l'entière responsabilité de ce qui arrive au monde. Je me rappelle de ce que nous disait Brighelli sur la culpabilité. On ne se sent coupable que lorsqu'on ne l'est pas. Depuis que j'ai cette phrase en tête, je l'ai quasiment toujours vérifiée sur les autres. J'ai donc parfois l'espoir qu'elle fonctionne pour moi aussi. Je ne peux donc m'empêcher de dire ironiquement : Je tiens à m'excuser pour toutes ces choses inexcusables que l'on ne s'est pas dites. 

jeudi 3 novembre 2011

"Pourquoi ?", me demandes-tu du regard. Pourquoi ?

J'avais écrit ce blog pour que tu saches, le moment venu, toute la vérité, celle que je ne t'ai pas dite. Je ne pouvais te laisser dans l'ignorance. J'attendais simplement ce moment tant attendu, tant redouté. Et puisque ce moment est arrivé...

Et je ne t'ai rien dit.

mercredi 2 novembre 2011

Papa, I'm a fool who thinks it's cool to fall in love...







Papa, dire que tu es étendu sur ce lit d'hôpital depuis des jours et que pendant ce temps je tente d'oublier, et que pendant ce temps je rate complètement ma vie.


Je me fais avoir par les hommes et j'ai honte jusqu'au plus profond de moi, là où ils ne peuvent me pénétrer.  Si tu savais papa, j'aimerais tellement te rendre heureux, faire que tu sois fier de moi, mais je suis si faible, je leur donne tellement, et ils me rendent si peu. Ils me prennent ma bonne humeur et ma joie de vivre, celle que j'avais emmagasinée en moi pour te l' apporter à l'hôpital, pour t'aider à guérir, et je m'en veux tellement de voir ces hommes me prendre ce qui est censé te sauver. Papa, c'est de ma faute. Je suis en train de te faire mourir à force de chercher l'amour que tu ne m'as pas donné dans l'entrejambe des hommes. Je les laisse me remplir à ras bord et s'en aller. Je suis à donner tous les soirs. Je suis une pute, papa, une salope, tu sais. Je croyais que je faisais l'amour, alors que tout ce que j'ai pu faire n'a été qu'un jeu, un mensonge odieux, une participation glauque à une backroom privée dans ma propre chambre.
Mais je t'aime tellement. Alors je souris au téléphone, et je t'affirme que tout va bien, je te parle de mes notes, de mes réussites scolaires, et tu ne sais pas que tout autour de moi est décharné, que mon homme me quitte pour un homme, que tout était faux, que la plus belle nuit de ma vie n'était qu'un adieu, et que je ne sais comment quelqu'un qui nous a aimé peut trouver la force de nous adresser un au revoir de cette manière. 
Et moi, trouverais-je la force de te faire mes adieux d'une façon si parfaite ? 

Papa, tu es le seul homme sur terre que j'aurais dû aimer. Si seulement je l'avais su plus tôt, je t'aurais tout donné, tout.


PS : je ne sais même pas à qui se destine cet article. Est-il pour lui ou pour toi ? Est-il seulement pour quelqu'un ? A quoi bon se faire plaindre... Personne ne me rendra le temps que j'ai perdu. 
Jadis, la frivolité rimait avec espoir, et elle avait un sens.
Plus maintenant.



Oh, pardone-moi. Pardonne-moi encore, encore, encore, de n'avoir pas su te connaître plus tôt.

mardi 1 novembre 2011

Ce qui embellit le désert, c'est qu'il y a un puits quelque part. (Mais je ne sais plus de qui est cette citation)


Silhouette Of Loveby *oO-Rein-Oo





Seule dans mon lit je suis ivre comme un bateau. Il y a l'odeur de ta peau sur la mienne et tu me manques, oui chéri, j'ai envie de te sentir en moi, que tu me prennes devant la télé, comme une enfant occupée que l'on force à passer à autre chose. 


PS : Le plaisir n'a aucune valeur. C'est ce qui bat dans la poitrine qui compte, et pas le fait qu'on la caresse.


Je ne veux pas te partager. Je voudrais que tu sois avec moi pour toujours. Tous les matins me réveiller enlacée à toi et me sentir heureuse d'exister, avec cette impression que l'alcool coule H24 dans mes veines, flotter sur mon nuage en partageant ton coussin, parler à tes boxer en caressant tes fesses, et bénir la vie à chaque seconde de m'offrir ton amour, celui dont je rêvais quand j'étais collégienne. 
Je te veux enlacé à moi, même dans la rue, même sous le regard indiscret des passants, leur montrer combien je suis fière, combien tu me ressembles, combien tu brilles en société avec tes citations qui font mouche et ton orgueil de major de promo, combien je t'admire, combien je te voulais, et combien je suis chanceuse de t'avoir eu. Je veux fixer les inconnus dans les yeux en glissant mes mains dans tes poches, et leur signifier avec des yeux humides : "oui, je couche avec lui".
Loi de la béatitude maximum : les petits bonheurs volent toujours en escadrille. 

Un regard qui se pose sur moi et je me sens belle. J'enlève mes vêtements sans avoir peur de devoir cacher quoi que ce soit : pour toi, il n'y a rien à changer chez moi, rien à effacer, ni mes cuisses, ni mon ventre, mon corps est ton adoration, ce que je détestais fait le bonheur de tes mains. 
Une bouche qui se pose dans mon cou et il devient impossible de te résister. Même sentir sa barbe me caresser la joue m'envole, me viole. 
A n'importe quelle heure de la nuit, tu te réveilles pour me donner de l'eau, une couverture, de l'amour. 
Je crois que je mourrais sur le champ s'il me le demandait. 

Tu es tellement chanceux, mon amour. Dire que ce matin encore, nous partagions le même corps.


Filles, femmes, qui que vous soyez : évitez d'écrire pour les hommes que vous aimez. Le grand amour peut finir par se substituer aux mots. Quel désastre inespéré !


PS : un homme qui perd la tête est un bel homme.