Mon blog, en gros, pour ceux qui ont la flemme de lire le reste.

Stéréotype inutile d'une vie sans remous. Portrait caustique d'une post-adolescente niaise et attardée. Bonjour, j'ai 20 ans et je suis conne. Mais, dieu merci, je ne suis pas encore amoureuse, malgré ce que j'écris (parfois).

Ceci est mon hommage aux hommes dotés de l'honneur d'être ou d'avoir été aimé de moi. Ceci est un hommage à ma solitude.

jeudi 21 juillet 2011

Ne me fais pas d'enfant. Fais-moi un miracle, babe.



by *appleplusskeleton



Elle ouvrit le livre posé sur ma table de chevet et se mit à lire à voix haute avec un accent doucement exotique.

"Les femmes de Paris n’ont pas d’étique, pas d’étiquette, pas de modèle. Elles sont félines, sauvages. Elles jettent leur vêtement sur le sol, brutales, sensuelles, et leurs bijoux claquent sur le carrelage. Elles connaissent les hommes. Elles ne les aiment pas lorsqu’elles les possèdent. Elles les aiment lorsqu’ils ne les possèdent pas.
Elle fait partie de ces femmes que l’on veut posséder. Une de ces femmes qui trichent lorsqu’elles ne sourient pas. Lorsqu’elle fait claquer ses talons sur le sol, elle me fait penser à un tank qui roule sur des mines, il faut fermer les yeux ou penser à la guerre pour ne pas l’imaginer nue, pour ne pas lui montrer l’émoi que l’on ressent à son passage. Elle nous effleure les épaules du regard. C’est alors que l’on voudrait glisser en elle, se prendre pour elle et sentir la gravité s’inverser parce que le monde s’agenouille devant elle. Elle est de celle qui domine tant que l’on voudrait la piétiner, la détester, la salir, lui dire qu’elle n’est rien. Pourtant, on ne peut s’empêcher de l’aimer, parce qu’elle sait ce qu’elle veut." 


L'homme, étendu sur le lit, s'éveillait doucement. Il approcha une bougie pour éclairer le visage métisse de la jeune fille, avant de lui faire ses adieux : 
- Les lumières de Paris commencent à s’éteindre. Rhabille-toi, Fantasia, et pose ce livre. Cesse de rêver que tu es française, tu n'as même pas de papiers. Ta paye est sur la table.



Irina Ivanovna 
(ne protège pas suffisamment son coeur et sa vie)

Little little little child...;.

Tu m'écrases le nez contre ta joue quand tu m'embrasses. Tu me demandes de planifier, moi qui déteste ça. Tu marches avec ta nonchalance habituelle. J'attends des heures derrière le téléphone, et tu n'appelles pas, même quand tu promets. Ta voix est pleine de reproches pour moi. Tu ne supportes plus les vêtements qui s'accumulent sur la table à repasser. On dirait que tu n'oses pas partir, comme si j'étais ta fille, ta soeur, ta mère, comme si j'étais quelqu'un qu'on n'oublie pas, dont on ne se passe pas. Pour parer à cette incapacité, tu construits des murs. Un mur de pierre entre toi et mon désir, un mur de béton entre moi et mes espérances. Au travers, on entend simplement une fusillade et mes rêves qui crèvent d'une balle dans la poitrine. Pourrais-je encore aimer après toi ? Serai-je vouée à cesser d'aimer les hommes auxquels je me destine, une fois la magie des premières années, cette fausse magie préfabriquée par les contes de fée et livres de bonnes femmes, se dissipe ? 
Tu rentres tard à la maison, sans t'excuser, mais la bouche remplie à ras bord de ces excuses trouvées sur le net qui obligent les femmes à se taire de peur d'alimenter le mensonge d'un homme qu'elles aimaient. Je regarde mes amies et je leur mens aussi. Moi aussi, devant elle, j'ai des excuses à balancer dans leurs gencives, pour te protéger, des mots qui me heurtent à chaque fois que je les prononce, comme "je l'aime comme au premier jour". Cela me heurte parce que je me rends compte que c'est vrai, c'est toi qui ne m'aime plus. J'ai honte, nous avons peur l'un de l'autre, peur de nous parler, peur que l'autre s'en aille avant nous, peur de ne pas être allé jusqu'au bout de notre histoire. Est-ce le coeur ou le désir qui s'essouffle ? Nous sommes devenus froids comme les murs de notre maison, ces mêmes murs contre lesquels tu plaquais mon corps pour mordiller mes seins lorsque tu m'aimais encore.

(12 août 1961.)




by ~ElifKarakoc



Parfois, j'aimerais prendre un amant muet ou silencieux et lui raconter tout ce que je ne peux plus te dire. 


(vous voyez, ces valises, tout en haut de l'étagère...)

E-puration

J'ai lu le blog commun de plusieurs connaissances qui, sans doute, ne savent pas que j'existe. Les poèmes de l'un d'eux ont inspiré le mien.


Son jus remue,
fermente
Remonte les pentes
De mon corps nu

S ‘écoule
Chamboule mes sens
Et je refoule
Ma jouissance

Contre ma bouche
En me taisant
Je prends la douche
Des sentiments

Et je m’oublie
Dans ses délires
Je deviens lui
En pire

A deux
Sans question
Disons adieu
À la raison

Sans hésiter
C’est le moment
De saluer
Le firmament

Remplis mon être
Ô petite mort
Il me pénètre
Encore.


C.Z.

Je ne dis jamais "j'aurais tant aimé". Je dis toujours "j'aime tant". Et je n'ai jamais tant aimé.





Poppy  by ~MystikFever


"A sept ans, il faisait des romans sur la vie" Rimbaud, Les Poètes de sept ans in Poésies

Pourvu que personne ne m'empêche jamais d'écrire. Je me fiche de savoir ce que je vaux, ce que mes mots valent. Des psychologues veulent m'interpréter à foison. Faut-il leur dire que je ne suis qu'une enfant normale, une enfant de vingt ans qui dessine, qui peint, qui écrit des poésies, des pièces, des romans, des nouvelles, qui danse, qui chante, qui joue du piano, qui compose, qui photographie, qui philosophe, et qui est fascinée par le monde ?
Vous aurez le droit de tout connaître. Je vous ferai partager tous les travaux que j'ai cités. 


N.B. : J'aime aussi l'informatique, les mathématiques, les lettres, le droit, apprendre à conduire, ma famille, boire de l'alcool, maigrir, être aimée.